9/10/2018 : Pairi Daiza

Le vendredi 28 septembre dernier (2018), je suis allée à Pairi Daiza avec le GEH (Groupe d’entraide Hémiplégiques), où l’infirmière de nuit de Lennox, que j’ai donc « connue » là (peu, car j’étais déjà au lit quand elle arrivait vers 20h, mais vu qu’elle vit près de chez moi, je la vois plus depuis que je suis rentrée chez moi) est bénévole et où elle m’a proposé d’aller. J’ai dit de suite ouiiiiiiiiiiiii vu que j’adore Pairi Daiza, où j’étais allée quand l’évènement de la décennie, que dis-je, du siècle, a eu lieu : l’arrivée des pandas. J’avoue que je m’en fichais un peu et que le ramdam fait à l’époque m’énervait, j’avais d’ailleurs modifié une photo de mes trois chats en photos de mes trois pandas. Mais j’avais adoré le parc et je rêvais d’y retourner, pensant que ça resterait un rêve vu que sur place c’est hyper long et que marcher plus de 500 mètres est pénible pour moi. Mais quand Martine (l’infirmière) me l’a proposé, m’a dit que le car serait adapté et que j’ai su que je pouvais louer un fauteuil roulant sur place, j’ai dit oui, trois fois oui, me réjouissant de revoir les lémuriens. J’avais adoré ce contact avec cet animal superbe (un maki kata) venant de Madagascar, découvert lors de ma première visite. Mon seul but (ma seule obsession quoi) était donc de les revoir.

En plus, pensant qu’hémiplégique signifiait « paralysé du bas » alors que ça veut dire « paralysé d’un côté », je me disais que pour une fois je serais la plus valide vu que tout le monde serait en fauteuil. Pour une fois ! Râtéééééééééééééé…

On embarque donc dans le car à Wavre, direction Pairi Daiza. J’apprends qu’une société d’aide aux handicapés apportera des scooters électriques sur place (ça je savais qu’il y en aurait, mais Martine craignait que ce soit compliqué pour moi de me familiariser avec l’engin directement, voilà pourquoi j’avais réservé une chaise roulante à Pairi Daiza. Mon énooorme déception en voyant ces engins pratiques comme tout, fut vite balayée, car y’avait un scooter de plus, je pouvais le prendre. Yessssssssssss, trop contente, car ça me maintenait totalement autonome, tandis qu’une chaise roulante devait être poussée par quelqu’un, dont je dépendrais.

Aussitôt assise sur mon scooter électrique, dont l’usage est hyper facile, je l’adopte et je l’adore.

Et c’est parti pour l’entrée dans le parc et la découverte des animaux.

Je suis toujours « obsessionnée » par les lémuriens, mais vu la distance, ce sera pour après le repas, un vol au vent frites et mousse au chocolat comme dessert, prévu dans une heure trente.

Entre temps, on visite un peu le parc et les magasins, où j’achète un guide de Pairi Daiza, et oubliant de freiner avec mon scooter, je fonce dans une dame, à qui je fiche la trouille de sa vie. Je me confonds en excuses puis, comme toujours depuis que j’ai été cérébrolésée dans l’accident, j’ai un fou-rire très long, très bruyant. Tant pis. Et je me marre…

Je croise quelqu’un dont la tête me dit quelque chose, alors pour ne pas me demander durant quatre heures « c’était qui ? » et comme je ne suis plus timide, je dis « vous participez à Expédition Pairi Daiza sue RTL non ? » Il me répond « oui » en souriant. Gagnééééé ! Alors j’ajoute « vous êtes…. » je réfléchis « le vétérinaire ». Il dit « oui », gagné bisssssssssssssss !

Après un petit tour et une visite de magasin, mais je n’ai toujours pas vu mes amours de lémuriens, on a tous rendez-vous pour le repas. C’est bon. C’est sympa. Mais après deux heures, j’ai envie de retourner au parc moi, pas de rester assise. Et on y va. Je remonte sur ma bécane (mon scooter électrique quoi) et je pars avec trois personnes : maman, Martine, l’infirmière de Lennox, et Patricia (du moins je pense, mais pas sûre du tout du prénom), qui est aussi sur un scooter électrique.  Je vois « poubelle pmc » et je me dis « super de penser aux handicapés… » je confondais avec imc, argh…

Je suis toujours à la recherche des lémuriens, et le moins qu’on puisse dire est que c’est super mal indiqué sur le plan reçu à l’entrée. Déjà, les maki katas ont une queue rayée noire et blanche, fastooche. Sauf que les… attendez je vais voir sur google, voilà un raton laveur, donc les ratons laveurs ont aussi une queue rayée et, sur le plan, je les prends pour des lémuriens ! Heureusement, une employée de Pairi Daiza me fait remarquer mon erreur et c’est parti pour un tour de folie à la recherche des lémuriens. Toutes me suivent en se disant, j’imagine, « keskelle est chiante avec ses bestioles », mais après deux heures de recherches, on arrive près de lémuriens, hasard incroyable, pile quand les soigneurs vont faire le nourrissage par le public, soit nous, permettant un contact avec ces adorables bestioles, intéressées par l’amour qu’on leur porte, euh non par les carottes qu’on leur apporte.

Le moment est fabuleux, et les lémuriens adorent grimper sue le scooter électrique. Ils sont encore plus beaux que dans mon souvenir et je pense avoir transmis le « virus de l’amour

Pour la bestiole » aux autres. On se réunit tous pour prendre un verre, mais comme je n’ai rien osé boire de toute la journée de peur de devoir faire pipi, je prends une glace aux fraises.

Puis il est temps de partir, on retourne au car mais je veux absolument repasser au magasin acheter quelque chose et, après de longues recherches, je trouve un tapis de souris avec… des lémuriens.

Je rentre chez moi heureuse, fatiguééééééééééée mais heureuse.

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